Le monde des mots a toujours été le refuge de Anne Hubert : les mots des autres à travers les livres, puis ses propres mots écrits d’abord timidement. Lors d’un cours d’humanités anciennes, elle commence à agencer des phrases pour peindre les sentiments humains avec un bonheur qu’elle ne cache plus. Les études médicales lui enseignent la complexité humaine : elles lui apprennent à observer et écouter. Un jour, une ancienne compagne de classe lui demande d’écrire son histoire pour en laisser une trace. Elle lui livre son vécu avec sincérité. L’intérêt de l’autrice pour la santé physique et mentale l’encourage alors à écrire Il ne s’est rien passé.