Née en 1967, Kysia Dorizon a grandi entre sa mère, libraire engagée dans des combats féministes et son père, consul du Nicaragua et défenseur des droits des peuples issus des dictatures sud-américaines. Elle a pris très tôt la plume pour écrire ce qu’elle ne pouvait crier. Mettre des mots sur la douleur et la culpabilité lui a offert un relatif et fugace soulagement. Elle trouve refuge dans des lectures où le fantastique devient normalité, où la logique devient fantaisiste et où les rêves transfigurent le laid et le violent. Les univers de Lewis Carroll, Boulgakov, Gogol et Boris Vian la transportent. Elle aime aussi la vision de Kundera et le romantisme brut des sœurs Brontë. Bon nombre d’auteurs contemporains lui apportent beaucoup de plaisir : Pennac, Delphine de Vigan, Olivier Adam, Grégoire Delacourt, Clara Dupont-Monod et tant d’autres. Elle a publié un premier roman intitulé Faute de frappe chez les éditions Auteurs d’Aujourd’hui.